samedi 27 avril 2013

Le 1er mai, le SNJ sera dans la rue


Les journalistes n'échappent pas à l'évolution actuelle: une plus grande précarisation, des salaires souvent indécents, l'exploitation de la bonne volonté et de la conscience professionnelle de tous, surtout des plus jeunes. En même temps, l’expérience nous indique que le rapport de force est déterminant : pour que les droits acquis ne régressent pas, pour en gagner de nouveaux, il faut s’organiser et agir ensemble ! Les moyens existent, notre société est de plus en plus riche: la mobilisation nous permettra d'imposer une répartition différente des richesses, pour que cela ne profite plus qu'aux seuls patrons, banquiers et actionnaires. On l'a bien vu depuis 2009: la prime Cospar, même modeste, rend grand service à tous les journalistes qui en bénéficient, et ils sont nombreux à gagner suffisamment peu pour en bénéficier!
C'est pour cela que le Syndicat national des journalistes (membre de l'union syndicale Solidaires) appelle à participer aux manifestations de ce 1er mai.
Rendez-vous mercredi à Saint-Denis au jardin de l'Etat à partir de 10 heures, pour défiler jusqu'au Barachois. Lire également ici: http://snj.fr/spip.php?article4773

Le bureau du SNJ 974

mardi 23 avril 2013

Journée mondiale du droit d'auteur

En ce 23 avril, la Fédération européenne des journalistes (dont le SNJ fait partie) célèbre sa "journée mondiale du droit d'auteur", afin de lutter contre les contrats injustes.
Les journalistes ont des droits économiques et des droits moraux. Cela signifie qu’ils doivent être reconnus comme les auteurs du travail qu’ils produisent, qu’ils puissent en protéger l’intégrité et recevoir une rémunération équitable quand leurs travaux sont réutilisés.

La tendance des médias est d’imposer des contrats exigeant des journalistes une cession de tous leurs droits d’auteur, y compris économiques et moraux. Nous devons nous assurer que les intérêts des journalistes sont pris en compte au moment de la signature du contrat et éviter de longues et coûteuses procédures judiciaires.
La FIJ (Fédération internationale des journalistes) et la FEJ (Fédération européenne des journalistes) appellent leurs affiliés à soutenir leur campagne contre les contrats injustes et spoliateurs de droits.
Vous avez une histoire à partager sur les contrats spoliateurs de droits? Vous avez en votre possession de tels contrats ou souhaitez nous faire part de décisions de justice qui les ont dénoncés ? Envoyez vos informations à pamela.moriniere@ifj.org.



dimanche 21 avril 2013

Café syndical le 10 mai: "Pigiste, un statut à part?"

Elle a perdu son bébé parce que malgré son travail de journaliste, les cotisations versées par ses employeurs ne lui permettaient pas de prendre un véritable congé de maternité. C'est le témoignage publié par "Le Journaliste", la revue du SNJ (voir ci-dessous). On se croirait revenus dans les usines ou les plantations de canne à sucre du XIXe siècle... Ce drame illustre la prolétarisation de notre métier (n'ayons pas peur des mots) qui prend différentes formes, y compris à La Réunion. Pour parler des conditions de travail des journalistes pigistes, le SNJ-Réunion vous propose de participer à son prochain café, vendredi 10 mai à partir de 18 heures sur le thème "Pigiste, un statut à part?" (voir ici: https://www.facebook.com/events/109260552582413/).
Fé tourné!


mardi 9 avril 2013

Le Tangue donne la parole aux forçats de linfo.re

Une fois n'est pas coutume: laissons d'abord parler les autres... En l'occurrence, prenez le temps de lire cet article paru dans Le Tangue, mensuel satirique de La Réunion.



Au Syndicat national des journalistes, nous avions eu vent de ce fonctionnement colonial: faire travailler des confrères malgaches payés un euro l'article, pour alimenter un site web en contenus grappillés sur d'autres sites. Mais pour des raisons évidentes, aucun de nos confrères/consoeurs n'a pris le risque de nous envoyer des preuves. Alors nous sommes très contents que Le Tangue soit sorti de son terrier pour nous raconter tout ça. Bien entendu, le SNJ s'indigne de ces pratiques, qui vont de pair avec une exploitation des jeunes journalistes réunionnais. Et le SNJ encourage tous les confrères et consoeurs, quelle que soit leur nationalité, à parler de leurs conditions de travail afin qu'on puisse les défendre.
Et puis... n'hésitez pas à acheter le numéro 8 du Tangue (en vente dans pas mal de commerces à La Réunion), à aller voir sur sa page Facebook, voire à vous abonner.
                                                                                                             Le bureau du SNJ 974