samedi 25 mai 2013

A Réunion 1ère, votez le 4 juin pour le SNJ !


Suzette Emma
Jean-Claude Toihir
Thierry Chapuis
      
Les élections professionnelles de Réunion 1ère auront lieu le 4 juin. Le Syndicat national des journalistes présente des candidats au comité d'entreprise (CE) et chez les délégués du personnel (DP). Car le SNJ, premier syndicat de journalistes en France, est le mieux placé pour défendre le statut et le droit d'informer, au moment où le service public audiovisuel vit un tournant technologique.

Le SNJ s’est assez engagé pour le développement multimédia pour ne pas être accusé aujourd’hui d’être "passéiste" ou "rétrograde". Les journalistes rechignent rarement aux surcharges de travail quand l’actualité l’exige. Mais ils ne veulent pas faire de l’abattage d’infos multi-supports, sans choix ni réflexion, "à effectifs constants" avec la précarité comme seul stimulant. 
Les élus SNJ se battent pour un meilleur service public et contre le mélange des genres: divertissement, communication, commerce, etc. Ils plaident pour l’attribution de la carte aux journalistes des nouveaux médias : Internet, mobiles, etc.  

Le SNJ appelle à une véritable réflexion sur la précarité et l’emploi. Cela donnerait enfin une visibilité à de nombreux jeunes ou de moins jeunes journalistes qui enchaînent depuis trop longtemps les petits contrats. Le SNJ insiste pour des règles claires qui évitent de reproduire à l’avenir une telle précarité.

Pour les pigistes, le SNJ a œuvré pour un bon accord avec une importante revalorisation du barème des piges et la reconnaissance de l’ancienneté. Certes aujourd’hui la direction et les services de paie se font tirer l’oreille particulièrement pour l’outremer, mais le SNJ ne laissera pas la situation se dégrader inéluctablement. Le SNJ reste (parfois seul) aux côtés des précaires dans ce combat de tous les jours, un combat de plus en plus difficile. Les élus SNJ soutiennent les journalistes victimes de la précarité. Nous présentons des candidat(e)s concerné(e)s car eux-mêmes en situation de précarité. 


Nous présentons 7 candidats pour chaque instance: 4 titulaires et 3 suppléants.
En CE. Titulaires: Suzette Emma, Sophie Person, Antoine Garnier, Pierre Comorassamy.
              Suppléants: Thierry Chapuis, Jean-Claude Toihir, Danièle Géronimi-Dambreville.
En DP. Titulaires: Jean-Claude Toihir, Danièle Géronimi-Dambreville, Thierry Chapuis, Sophie                  Person. Suppléants: Antoine Garnier, Pierre Comorassamy, Suzette Emma.
Sophie Person

Le SNJ n’est pas un syndicat corporatiste pour le plaisir de l’être. Nous faisons un métier différent.


VOTER SNJ, C’EST DEFENDRE CETTE DIFFERENCE !

samedi 18 mai 2013

Déclaration de revenus : - 7650 €



C’est la saison des déclarations de revenus 2012… A La Réunion, vous avez jusqu'au 27 mai pour les dépôts de déclarations sur papier, et jusqu'au 11 juin pour les déclarations par Internet. Tous les journalistes professionnels ont le droit de déduire 7650 euros de leurs salaires de 2012. Cette spécificité permet aux journalistes mal payés (une forte majorité à La Réunion) de payer peu ou pas d’impôts sur le revenu ; c’est particulièrement utile pour les débutants sans enfants à charge.
Cette « allocation de frais d’emploi » est liée à l’exercice du métier de journaliste, pas à la possession de la carte de presse. Mais ce n’est pas une excuse pour ne pas demander la carte d’identité des journalistes professionnels ; au contraire, le SNJ incite tous les journalistes à en faire la demande, quels que soient les arguments opposés par les employeurs. Car cette carte reste un atout en cas de contrôle.
Attention à tous nos confrères et consoeurs qui travaillent sous statut d'auto-entrepreneur ou autre statut libéral, souvent contraints par leurs "employeurs". Ce statut vous prive des droits des salariés, qu'il s'agisse de cette "allocation de frais d'emploi", du congé de maternité, des indemnités en cas de maladie, d'indemnisation du chômage... 
Pour déclarer vos revenus, le SNJ vous propose un vade-mecum : http://www.snj.fr/spip.php?article915

Le bureau du SNJ 974

lundi 13 mai 2013

Soutien à notre confrère agressé pour une critique de théâtre


Une fois de plus, un journaliste a été agressé à La Réunion dans l’exercice de ses fonctions. Cela s’est passé le 5 mai, lors d’un repas à la fin d’un festival de théâtre. Notre confrère du Quotidien a été insulté par un metteur en scène, manifestement mécontent de l’un de ses articles. L’homme de théâtre a même jeté une assiette pleine à la figure du journaliste. Le texte rédigé par notre confrère n’avait pourtant rien de répréhensible : il s’agissait d’une vraie critique de théâtre, mesurée et argumentée. C’est l’une des facettes du métier de journaliste, dont la charte de déontologie précise qu’il « défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ». 
Le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, s’élève contre le comportement inacceptable de ce lecteur, qui constitue une atteinte manifeste à la liberté de la presse. C’est déjà la sixième agression de journaliste depuis février 2012 à La Réunion. Le SNJ-Réunion océan Indien remercie les témoins qui sont  intervenus pour protéger notre confrère, et rappelle son soutien à tous les journalistes menacés dans l’exercice de leurs fonctions.