lundi 26 mai 2014

Café syndical vendredi 30 mai: "Savoir lire sa fiche de paie"


Notre atelier "Savoir lire sa fiche de paie" avait connu un vrai succès lors du stage "Droits des pigistes" en mars-avril dernier. Et les récents événements nous confirment que beaucoup de journalistes lisent trop tard leur bulletin de salaire, seulement lorsqu'ils sont confrontés à de graves difficultés.
On a vu ainsi toute une rédaction réunionnaise découvrir que l'employeur pratiquait un abattement illégal sur les cotisations, ce qui avait pour conséquence de diminuer les allocations de chômage pour les journalistes qui demandaient une rupture conventionnelle de contrat. On a aussi vu des journalistes en congé de maternité ou en arrêt de travail (pour maladie) dont les revenus étaient quasiment diminués de moitié.
Pour prévenir le mal avant de le guérir, le Syndicat national des journalistes vous invite à participer au prochain café syndical sur le thème "Savoir lire sa fiche de paie".
Rendez-vous vendredi 30 mai à partir de 19 heures aux Pot'irons (face à la CGSS, boulevard Doret) à Saint-Denis.
D'autres questions pourront également être abordées. Chacun/e paie sa consommation.
Renseignements: 06 92 01 52 99, 06 92 91 03 87.

Le bureau du SNJ 974

samedi 10 mai 2014

Journalistes en difficulté, ne restez pas seuls!


Soutenus par le SNJ, les journalistes du Courrier picard ont gagné (voir http://cp-en-greve.tumblr.com/post/85228572898/9-mai-olivier-reintegre). Même si cette grève s'est passée à 10.000 km de La Réunion, elle doit rester dans nos mémoires. D'abord parce que parmi les grévistes se trouve un ancien du Quotidien de La Réunion. Et surtout parce que cet événement prouve de manière éclatante que la solidarité des journalistes, même dans une période de crise économique, peut faire reculer une direction sûre de son pouvoir (en l'occurrence le groupe belge Rossel, propriétaire de la Voix du Nord).
Il faut qu'on s'en souvienne à La Réunion, dans les médias où des journalistes se trouvent en difficulté et se sentent bien seuls... souvent dans des entreprises à taille familiale, où on n'ose pas contester l'employeur. Les intéressés ne doivent pas non plus hésiter à contacter le SNJ, car bien souvent leur cas n'est pas isolé.
L'exemple de nos confrères du Courrier picard nous montre qu'il n'y a pas de fatalité!

Le bureau du SNJ 974

vendredi 2 mai 2014

Le 1er mai travaillé: payé double et récupéré


La fête du Travail, le 1er mai, a une place particulière dans le calendrier: c'est un  jour férié et chômé.
Pour les journalistes, l'application des textes se résume ainsi:
1. La Convention collective nationale des journalistes inclut le 1er mai dans les jours fériés dont le travail prête à rémunération.
2. Le Code du travail établit une distinction, à propos du travail du 1er mai, pour les établissements qui, en raison de leur activité, ne peuvent interrompre le travail. Pour ces établissements, dont la presse fait partie, les salariés ont droit, en plus de leur salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire.
3. L'indemnité spéciale s'ajoute au repos compensateur prévu par la Convention collective.
4. Le travail du 30 avril ne peut être considéré comme une anticipation du travail du lendemain.
Conclusion: les journalistes qui ont travaillé le 1er mai ont droit à la récupération de ce jour et à son double paiement.
(Merci à François Boissarie, comité national du SNJ)