vendredi 25 septembre 2015

La rébellion paie !

(Photo Stéphan Laï-Yu)

Avis à toutes celles et à tous ceux qui acceptent de travailler dans des conditions indignes : la rébellion, ça paie !
C’est ce que vient d’expérimenter une journaliste pigiste, employée pendant cinq ans dans un média réunionnais. Un jour, conseillée par le SNJ, elle a eu le culot de demander des choses très simples : le paiement de jours de congé, le paiement du 13e mois, la régularisation des cotisations sociales…
L’employeur a fait « zoreÿ cochon dann marmite poi » et a tout simplement… arrêté les piges. Soutenue par le SNJ, elle a entamé une procédure aux Prud’hommes. Même si celle-ci n’est pas terminée (l’employeur a encore la possibilité de faire appel), notre consoeur vient déjà de gagner une bataille : elle reçoit un chèque de 12.000 euros de son employeur !
Cette bonne nouvelle prouve que malgré la précarité et le chantage à l’emploi, il faut toujours faire respecter ses droits. Ça commence par la demande de la carte de presse, symbole important pour nos patrons comme pour la justice. Car pour discréditer la journaliste pigiste, l’avocate de l’employeur a prétendu que notre consoeur n’avait pas sa carte de presse (ce qui était faux). 
Journalistes pigistes, faites votre demande de carte de presse et refusez d’être payés « sur factures », comme auto-entrepreneurs, ou autres arnaques. En cas de besoin, contactez le SNJ !