jeudi 24 décembre 2015

Bonnes fêtes et bonne année 2016


En cette fin d’année 2015, le Syndicat national des journalistes n’a pas de cadeaux à vous offrir, juste quelques petites informations.
1.     Attention aux abattements sur les cotisations sociales. On vous rappelle que certains employeurs abusent d’une disposition légale pour diminuer les cotisations (sécurité sociale, retraite, chômage…). Cela donne l’apparence d’un salaire net plus élevé, mais cela diminue les futures prestations (chômage, maternité, retraites…). Le SNJ vous encourage à refuser ces abattements et surtout à vérifier sur vos bulletins de paie si les cotisations sont calculées sur le salaire brut ou sur le « brut abattu ». Normalement les employeurs doivent vous demander MAINTENANT votre avis pour pratiquer les abattements en 2016. C'est très technique, on essaie de vous expliquer ça sur notre blog et sur le site national.
2.     Toutes les entreprises doivent désormais faire cotiser leurs salariés à une mutuelle. Les journalistes pigistes sont aussi concernés. Quelle que soit la mutuelle choisie par leur(s) entreprise(s), les pigistes peuvent s’inscrire à Audiens, car les employeurs doivent y cotiser. Voir les prestations d'Audiens et ce qu'on vous a déjà expliqué ici.
3.     Les journalistes pigistes de l’audiovisuel (public ou privé, maisons de production) ont toujours droit à des formations. Après la réforme du 1er janvier 2015, leurs dossiers sont gérés directement par le siège national de l’Afdas. Voir les nouveautés de l'Afdas

Bonnes fêtes et bonne année 2016 à tous !


mardi 8 décembre 2015

N’oubliez pas votre questionnaire CCIJP !


Entre les deux tours des élections régionales, le SNJ saisit l’occasion pour rappeler à tous les titulaires de carte de presse qu’ils ont reçu un questionnaire de la CCIJP (Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels). Ce questionnaire a été envoyé avec le dossier de renouvellement de carte. Nous vous incitons à le remplir et le renvoyer avant le 31 décembre à l’aide de l’enveloppe T qui y est jointe.
Pour ceux et celles qui préfèrent le Web, se connecter à www.kheolia.fr/ccijp en indiquant le code mentionné sur votre courrier.
Quant à celles et ceux qui, malheureusement, n’ont pas obtenu leur carte (ou n'ont pas osé la demander) à cause du chantage patronal « tu te déclares comme auto-entrepreneur, sinon tu ne travailles pas avec moi », nous les invitons à nous contacter. La résistance paie lorsqu’on connaît ses droits et ses devoirs. Certains journalistes ont ainsi pu garder un vrai salaire, avec cotisations pour la santé, le chômage et la retraite, en tenant bon face au chantage à l’emploi.

Renseignements sur la carte de presse : 06 92 43 64 17.

mardi 1 décembre 2015

Qui en veut au journaliste qui dit la vérité ?

L'article qui a déplu au webmestre anonyme.
La méthode est particulièrement indigne de candidats aux élections démocratiques. On commence par découvrir une page créée anonymement sur un réseau social pour parodier le site de la candidate Huguette Bello. Puis, dans la journée de dimanche, on découvre un post remerciant ironiquement l’un de nos confrères pour ses « engagements politique (sic) » en faveur de cette liste. Le nom du journaliste est cité : on comprend que le post fait référence au dossier publié samedi par nos confrères du Quotidien, dossier qui apporte des informations factuelles sur la nouvelle route du littoral. Cet article fragilise automatiquement la candidature de l’actuel président de Région Didier Robert.
Et comme l’auteur du post reste courageusement anonyme, personne ne sait qui s’attaque à ce journaliste dont le seul tort est d’avoir fait son métier : informer ses lecteurs et lectrices, qui sont aussi des électeurs et des électrices. Le Syndicat national des journalistes, premier syndicat de la profession, demande donc au candidat Didier Robert de désavouer publiquement l’auteur de ce post s’il ne veut pas y rester associé. Comme il le fait en toute circonstance, le SNJ proteste contre cette atteinte à la liberté de la presse et soutiendra le confrère en cas de procédure en justice.

Le bureau du SNJ 974


Lire notamment l'article de nos confrères d'IPR

La réponse de Didier Robert, ce mardi 1er décembre à 14 heures:
"Il va de soi que je suis, comme vous naturellement choqué par de tels procédés que je ne cautionne évidemment en rien. Je reste en effet très attaché à liberté de critique et de débattre qui constitue un bien précieux de notre République."