jeudi 28 avril 2016

D'une manif à l'autre: rendez-vous dimanche 1er mai!

Le SNJ avec les camarades de l'union syndicale Solidaires.
Les manifestations de ce jeudi 28 avril étaient peu fournies, mais le SNJ ne se décourage pas. Notre conviction est faite: la loi Travail ne peut qu'aggraver la situation de l'emploi, contrairement à ce que prétend la propagande gouvernementale. Nos employeurs meurent d'envie de supprimer nos RTT, baisser nos salaires... tout en exigeant toujours plus de compétences de la part des jeunes journalistes.
Nous ne devons pas laisser passer ça!

Nous invitons tous les journalistes et tous les autres citoyens à manifester dimanche matin 1er mai avec nous, derrière la banderole "Soutien aux salariés du JIR". Rendez-vous à partir de 9 heures au jardin de l'Etat (Saint-Denis).




Le SNJ-Réunion océan Indien vous propose toujours d'écrire à nos députés, censés défendre nos droits et nous représenter. Voici une lettre-type que vous pouvez leur envoyer; les adresses figurent ci-dessous.

Madame la Députée, Monsieur le Député,
J’ai lu le projet de loi dite « El Khomri » qui modifiera le Code du travail. Les rédacteurs de ce texte savent-ils ce que c’est que de travailler dans une entreprise ? De se retrouver au chômage ? Comment peuvent-ils imaginer une seconde qu’en facilitant les licenciements, vous allez améliorer l’emploi en France ? N’avez-vous pas compris que si un employeur licencie une personne, il la remplacera au mieux par un salarié, ou par deux payés moitié moins ? Je ne comprendrai pas votre aveuglement si vous votez ce texte, et je m’en souviendrai lors des prochaines élections.
Cordialement,



mardi 26 avril 2016

La loi Travail ne doit pas être votée!

Tous en grève et en manifestation jeudi matin


Chez les journalistes, on expérimente déjà ce que va provoquer la "loi Travail" ou "loi El Khomri" si elle est votée. En ce mois d'avril 2016, deux entreprises de presse réunionnaise suppriment des postes et tentent de remplacer des journalistes salariés par des jeunes, qui ne seront plus salariés mais "payés sur facture", c'est-à-dire auto-entrepreneurs forcés. Sans droit aux remboursements de santé, encore moins aux prestations de chômage ou au moindre congé de maternité. Voilà le "progrès" que nous annonce la loi "El Khomri" qui fait rêver à des emplois en facilitant les licenciements.
Le SNJ s'indigne évidemment de cette scandaleuse manipulation, et invite tous les journalistes (et tous les autres citoyens) à manifester ce jeudi 28 avril à partir de 9 heures. Rendez-vous devant la préfecture à Saint-Denis, ou devant le jardin de la plage à Saint-Pierre (défilé jusqu'à la mairie). Nous invitons également tous les journalistes à faire grève ce jeudi (http://www.solidaires.org/-Retrait-de-la-loi-Travail-)... sauf bien sûr ceux et celles dont la situation précaire ne le permet pas.

Le SNJ-Réunion océan Indien vous propose également d'écrire à nos députés, censés défendre nos droits et nous représenter. Voici une lettre-type que vous pouvez leur envoyer; les adresses figurent ci-dessous.

Madame la Députée, Monsieur le Député,
J’ai lu le projet de loi dite « El Khomri » qui modifiera le Code du travail. Les rédacteurs de ce texte savent-ils ce que c’est que de travailler dans une entreprise ? De se retrouver au chômage ? Comment peuvent-ils imaginer une seconde qu’en facilitant les licenciements, vous allez améliorer l’emploi en France ? N’avez-vous pas compris que si un employeur licencie une personne, il la remplacera au mieux par un salarié, ou par deux payés moitié moins ? Je ne comprendrai pas votre aveuglement si vous votez ce texte, et je m’en souviendrai lors des prochaines élections.
Cordialement,

A noter dès maintenant sur vos agendas: venez défiler le 1er mai à Saint-Denis pour soutenir les salariés du Journal de l'île de La Réunion, actuellement en redressement judiciaire.

dimanche 10 avril 2016

Tous contre le projet de loi Travail!

Samedi matin, au rassemblement devant la préfecture de Saint-Denis. (Photo DR)
Le Syndicat national des journalistes a participé samedi aux manifestations contre le projet de loi Travail (projet El Khomri). A Saint-Denis, nous avons pris la parole sur deux thèmes:
1. Le monde des médias est le laboratoire d'expérimentation de ce projet de loi qui prétend améliorer l'emploi en favorisant les licenciements. Chez les journalistes nous savons déjà comment un employeur peut remplacer une personne par deux personnes deux fois moins payées. Et nous savons aussi que ces personnes (salariés à temps partiel, pigistes, intermittents...) peuvent ensuite être remplacées par d'autres personnes qui subiront le chantage suivant: "Si tu veux du boulot, tu t'inscris en indépendant ou comme auto-entrepreneur, et tu fais des factures". Adieu les cotisations sociales, le droit au congé de maternité, à la retraite, aux allocations de chômage... Lire également notre site national.
2. La presse est en danger, il faut la soutenir. C'est actuellement le Journal de l'île de La Réunion qui est en redressement judiciaire, mais les difficultés touchent tous les médias. Nous comptons sur l'ensemble du mouvement syndical pour nous soutenir. Première consigne: si vous aimez la presse écrite, achetez-la pour la faire vivre!

Le SNJ appelle tous les journalistes à participer à toutes les actions contre le projet de loi Travail. 

jeudi 7 avril 2016

Mobilisation samedi contre la loi licenciements


Le SNJ appelle les journalistes à participer aux manifestations du 9 avril pour le retrait total du projet de loi El Khomri, nocif pour le droit du travail et les salariés.
Les quelques « mesurettes » concédées sous la pression des premières manifestations n’ont pas changé l’esprit du texte, qui continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter progressivement le Code du travail. Possibilité de licencier sans démontrer les difficultés économiques, possibilité de contourner les syndicats en organisant des référendums, possibilité par accord d'imposer aux salariés une baisse de leur salaire et une augmentation de leur temps de travail, la liste est longue des reculs sociaux dont le gouvernement entend faire cadeau à nos chers patrons !

Qui peut croire à l’idée que faciliter les licenciements collectifs ou individuels, facilitera les embauches ? Ce sera au contraire une extension à tous les salariés d'une situation déjà trop connue chez les journalistes. On licencie un(e) journaliste permanent(e) pour le/la remplacer par un(e) ou deux pigistes. Puis on fait du chantage: si tu veux garder ton boulot, inscris-toi comme indépendant ou comme auto-entrepreneur. Avec des revenus si bas qu'il est impossible de payer ses cotisations maladie et retraite, sans parler du congé de maternité. Et le tour est joué! Désormais tous les salariés seront soumis aux mêmes chantages.

Cette loi Travail est une loi licenciements !

Rendez-vous samedi 9 avril à partir de 9 heures devant la préfecture à Saint-Denis, et à partir de 14 heures sur le front de mer de Saint-Pierre. Le SNJ, membre de l'Union syndicale Solidaires, appelle tous les journalistes à y participer.



vendredi 1 avril 2016

Contre le projet El Khomri: le SNJ était dans la rue

La manifestation à Saint-Pierre (photos Véronique Tournier)
Au milieu des 5000 à 6000 manifestants à La Réunion, le SNJ semblait tout petit jeudi matin lors de la mobilisation contre la loi El Khomri (ou plus exactement la loi Valls-Macron-Gattaz). A Saint-Pierre nous étions une dizaine de militants derrière le beau drapeau vert (couleur de l'espoir). Et à Saint-Denis nous n'avons compté que deux petits drapeaux pour deux manifestantes... mais beaucoup de sympathisants parmi les nombreux confrères qui ont (bien) couvert l'évènement. Nous étions bien entendu au milieu de nos camarades de l'union syndicale Solidaires.
Il ne faut pas oublier les grévistes (une demi-douzaine au Quotidien, plusieurs à Réunion 1ère, une au Journal de l'île de La Réunion...) qui montrent que les journalistes savent se mobiliser. Car ne l'oublions pas: ce projet de loi ne fera qu'aggraver la précarité, déjà scandaleuse chez les journalistes. Désormais, si cette loi est votée, dans toutes les professions l'employeur pourra organiser un référendum avec une question de ce genre: "Préférez-vous qu'on ferme l'entreprise ou qu'on baisse vos salaires pour sauver vos emplois?" Cochez la bonne réponse... Et restez vigilants pour les prochaines manifs!