vendredi 25 mai 2018

Radio Free Dom condamnée à payer 50 000 € à une journaliste



C’est une excellente nouvelle pour la profession. La direction de Radio Free Dom a été condamnée à payer 50 000 euros à une journaliste qu’elle avait licenciée en janvier 2016. L’arrêt de la cour d’appel de Saint-Denis, rendu le 12 février 2018, est un véritable catalogue des mauvais traitements infligés par cet employeur, qui n’est malheureusement pas le seul à se comporter ainsi à La Réunion.

La radio à la colombe est ainsi condamnée à verser 6738 € « au titre des heures supplémentaires ». Eh oui, les journalistes ont aussi un temps de travail légal ! Ils peuvent exiger le paiement de leurs heures supplémentaires : c’est bon à savoir, à Free Dom comme ailleurs, où les journalistes sont souvent taillables et corvéables à merci. La radio a également dû payer 15 000 € « à titre de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse », 9964 € à titre d’indemnité de licenciement, 7033 € au titre du 13e mois qui n’avait pas été payé pendant plusieurs années, 1000 € pour non-application de la convention collective des journalistes… La liste est longue.
Peu encline à reconnaître ses torts, Radio Free Dom se pourvoit en cassation. Soit. Le Syndicat national des journalistes, premier syndicat de la profession, continuera à soutenir la journaliste pendant toute la procédure. Pour l’instant, nous sommes heureux d’avoir reçu la somme de 1000 €, que Radio Free Dom a été condamnée à nous verser à titre de dommages et intérêts « pour non application de la convention collective des journalistes ». Nous ne lâcherons rien !
                                                                                              Fait à Saint-Denis, le 25 mai 2018

dimanche 20 mai 2018

Nous voulons des services publics de qualité!


Même si le SNJ ne syndique pas de fonctionnaires, nous sommes très attentifs à la qualité du service public. Parce que nous avons tous besoin de services publics efficaces, avec des agents décemment rémunérés. La France ne doit pas ressembler à tous ces pays où les fonctionnaires sous-payés ne survivent que par la corruption.
De plus, nous avons un service public d'information à défendre: il doit être de qualité, avec des journalistes bien traités. Trop de journalistes sont encore précarisés...
Le SNJ appelle tous les journalistes à manifester leur soutien aux fonctionnaires ce mardi 22 mai à Saint-Denis, au côté de nos camarades de l'union syndicale Solidaires Réunion.

vendredi 18 mai 2018

Elections à la CCIJP: le SNJ largement en tête


Merci et bravo! Le premier tour du scrutin à la CCIJP s’est achevé mercredi et les résultats de ce vote montrent une progression du SNJ qui arrive largement en tête, avec un score de 53,94% des suffrages exprimés (taux national). Loin devant le SNJ-CGT (21,37%), la CFDT (19,51) et FO (5,18%). En outre-mer, la tendance est exactement le même, puisque nos deux candidats, Flavien Rosso et Olivier Lancien, dont le pourcentage atteint 64,63, devancent très nettement les autres listes: le SNJ-CGT (15,24%), FO (11,59%) et la CFDT (8,54%). Le SNJ, premier syndicat de la profession, remercie tous les journalistes qui se sont mobilisés et qui ont voté pour ses représentants.


Un deuxième tour à partir du 31 mai

Malheureusement, comme en 2015, la participation à ce scrutin est très faible, avec un taux de 24,70% en outre-mer (36% au niveau national). Du coup, un deuxième tour est obligatoire. Il se déroulera du 31 mai au 14 juin prochains. Il faudra confirmer et même amplifier les résultats actuels. Vous pourrez le faire avec la même clé de vote que pour le premier tour. N'oubliez pas de voter dès les premiers jours!


dimanche 6 mai 2018

1er Mai travaillé: payé double et récupéré



La fête du Travail, le 1er mai, a une place particulière dans le calendrier: c'est un  jour férié et chômé.

Ce qui entraîne une conséquence sur nos bulletins de salaires du mois de mai. Pour les journalistes, l'application des textes se résume ainsi:
1. La Convention collective nationale des journalistes inclut le 1er mai dans les jours fériés dont le travail prête à rémunération.
2. Le Code du travail établit une distinction, à propos du travail du 1er mai, pour les établissements qui, en raison de leur activité, ne peuvent interrompre le travail. Pour ces établissements, dont la presse fait partie, les salariés ont droit, en plus de leur salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire.
3. L'indemnité spéciale s'ajoute au repos compensateur prévu par la Convention collective.
4. Le travail du 30 avril ne peut être considéré comme une anticipation du travail du lendemain.
Conclusion: les journalistes qui ont travaillé le 1er mai ont droit à la récupération de ce jour ET A SON DOUBLE PAIEMENT (*).

(*) Merci à François Boissarie, comité national du SNJ.